La Presse en parle

Minor Sing-Djangolympics

Chronique de Francis Couvreux 

Ça doit être le 4ème disque de ce quartet qui existe depuis 10 ans et qui, visiblement, aime les jeux de mots (laids !), emmené par Yannick Alcocer, guitariste qui officie aussi au sein des Doigts de l'homme. Si le disque, en référence au titre, met en exergue la devise olympique : Altius, Citius, Fortius (plus haut, plus vite, plus fort), le groupe ne confond pas pour autant musique et gymnastique.

Le quartet alterne reprises irréprochables choisies avec gout et compos originales très travaillées, toujours attentives à la mélodie, signées pour la plupart Yannick Alcocer, se démarquant avec bonheur quelque peu du style et que l'on pourrait qualifier de new acoustic music, une musique assez cousine de ce qui peut se faire sous ce vocable aux USA. (cf Près des étoiles, la jolie Valse des patineurs, signée Laurent Vicenza ou le très réussi Moonlight (non pas in Vermont mais) in Beaumont, où Yannick se fend de belles envolées tout en légèreté).

Le groupe reprend 2 compos de Django, Oriental Shuffle et Mabel ainsi que des morceaux enregistrés par l'illustre manouche (Billets doux, Clouds et le formidable et swingant I wonder where is my baby tonight), assez peu joués, et ici dans des interprétations très convaincantes. Ces gars là ont du métier et ça s'entend. Ces 4 musiciens expérimentés (outre Yannick, Jean Lardanchet, violon, une section rythmique efficace : Laurent Vincenza, guitare et Sylvain Pourrat, contrebasse) font preuve d'une belle cohésion et d'une grande complicité. La mise en place est impeccable et les arrangements soignés. Si Yannick Alcocer a des doigts (de l'Homme !), il a aussi des idées et un style personnel qui conjugue jeu en accords et phrasé à la belle articulation. Avec swing et élégance, il sait faire sonner la guitare et chanter les notes, et ses chorus ont du sens. Il a trouvé en Jean Lardanchet le violoniste idéal, qui ne tartine pas, n'oubliant dans ses chorus toujours convaincants, ni swing ni musicalité.

Il y a maintenant beaucoup de groupes de qualité dans le style et il est bien difficile de s'imposer dans cette esthétique si codifiée. Minor Sing relève le défi haut la main avec ce swing manouche « progressif » si cela peut vouloir dire quelque chose. Bref, vous l'avez compris, voilà un disque d'une grande qualité et un groupe qui mérite d'être davantage connu ! Bravo en tous cas.

Francis Couvreux, 12/11/2022



 

Le Parisien - Festival Django Reinhardt 2023

Festival NJP (Nancy Jazz Pulsations) 2023

"Il y a un peu de tout cela dans la musique de Minor Sing : de la couleur, des luminescences, du bop, du poétique..."

"La part belle est donnée à la composition et même si l'habillage relève de la tradition, le cœur sans doute aussi, l'intérieur musical est encore plus beau : les arrangements sont fournis (véritables dentelles et arabesques sur la foule, Caballero), la vélocité est omniprésente (Soapin'with Minor Sing), la beauté des mélodies (Split, Leila'Mood) est frappante, les placements rythmiques sont audacieux (Duc's Place, the Bucket, Mrs MC), l'énergie prend aux tripes...

  Et mon esprit n'en revient toujours pas. Il est accroché encore en ce moment quelque part dans le no man's land des poètes. Peu de groupes ont cette capacité-là à vous faire voyager et savent le faire si bien."

Jazz-Rhone-Alpes - 20/10/2017


"Lors de ce concert, Minor Sing Quartet prouve qu'il s'agit d'un jazz d'aujourd'hui. Ce dernier a pu apprécier une formation d'une grande qualité, avec une belle mise en place de thèmes parfois casse-cou et des solistes au talent indiscutable..."

"Des chorus splendides au violon, à la guitare et à la contrebasse, le public ne s'y est pas trompé... Minor Sing, "ça joue" et "ça chante" aux coeurs et aux âmes..."

Le Dauphiné Libéré -18/01/2020

Thomas Fersen et Minor Sing ont enthousiasmé leurs publics.

"La soirée de samedi s'est ouverte, sous les cerisiers, avec le talentueux quatuor lyonnais Minor Sing. Plus de quatre cents personnes ont assisté à ce concert acoustique de swing manouche. Et les grands standards de Django Reinhardt et Stéphane Grapelli ont enthousiasmé le public..."

Le Dauphiné (dauphine.com/haute-savoie) - 04/07/2017

"L'ambiance festive gagnait la salle, et chaque morceau recueillait de chaleureux et incessants applaudissements.

D'ailleurs le final était salué par une véritable standing ovation..."

Le Progrès (Loire) - 29/04/2014

"Minor Sing quartet ovationné..."

Le Progrès - 2015

TSF JAZZ - Disque du Jour - 10/10/2022